lundi 17 décembre 2012

PPM d’Arbitron - Téléphone d’Ipsos - MediaWatch de Gfk

PPM d’Arbitron C'est celui qui a le plus fait l’objet de contrats de concession et de partenariats avec des grands instituts qui ont payé pour ne pas l’utiliser (comme Gillette qui achète les brevets des produits qui empêchent les poils de barbe de pousser pour qu’ils ne soient pas diffusés). Il peut fournir les données en quasi-temps réel par une connexion mobile Internet. Le fait qu’il s’agisse d’un boitier à porter toujours sur soi est un net handicap. « Ce n’est plus un système déclaratif, mais contraignant et presque punitif comme le bracelet électronique de la détention provisoire » comme a dit un panéliste. C’est un système fermé (hard et soft). Très protégé par des brevets. De ce fait, il évolue très lentement, plus lentement que les technologies des telecom et de la reconnaissance des signaux. Pour cette raison, il a perdu l’avance qu’il avait il y a dix ans. Téléphone d’Ipsos C’est une application de reconnaissance des signaux du watermarking qui peut être incorporée dans les smartphones courants et qui transmet ce qu’il a reconnu en quasi-temps réel. C’est le dispositif qui se rapprocherait le plus de l’idéal si son algorithme n’avait pas une aussi faible capacité de reconnaissance dans un environnement bruyant (discussion, moteur, etc) et s’il ne vidait pas si vite la batterie du téléphone. Ce n’est pas un dispositif fermé par le hardware comme c’est le cas pour les deux systèmes cités précédemment. Il peut profiter des autres fonctions du téléphone comme la localisation, la possibilité de mesurer les comportements d’audience d’Internet sur le téléphone. C’est donc celui des trois qui est le plus susceptible d’évoluer vite. MediaWatch de Gfk C’est un audimètre individuel passif et mobile intégré dans une montre. Il a comme avantage qu’on le garde sans cesse sur soi. Il ne permet pas d’avoir les données d’audience en temps réel parce qu’il n’est pas Online, il faut le brancher sur un rack pour télécharger ses mesures. Un petit module permet d’intégrer l’audience de la presse (en déclaratif). Il utilise aussi le principe du watermarking, même si Gfk Telecontrol a poussé ses recherches assez loin dans la reconnaissance des signaux sans watermarking. Ses concepteurs ont oublié qu’une montre est un objet très personnel qui porte l’image et le style de son détenteur. Ils ont conçu des modèles très laids et très reconnaissables. Ce double biais, malheureusement, handicape fortement la MediaWatch au moment du recrutement des panélistes et en affectant les comportements sociaux des ces panélistes identifiés en tant que tels par leurs proches. C’est aussi un système fermé (hard et soft) et donc condamné à progresser lentement dans un environnement technologique en pleine mutation.

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