jeudi 20 décembre 2012

Autres systèmes utilisant des téléphones mobiles sans avoir recours au watermarking

D’autres systèmes utilisent aussi les téléphones mobiles ordinaires et les tablets des panélistes sans avoir recours au watermarking. Leurs technologies utilisent la reconnaissance des chaînes et stations dans le son ambiant. Ces systèmes mesurent toutes les chaînes et toutes les stations de radios sans limitation. Ils permettent de mesurer les parts d’audience, ils sont en temps réel. Leur technologies n’ont pas les handicaps du watermarking devant les ambiances bruyantes et parasitées. Certains sont intégrés dans des systèmes plus large comportant des outils de monitoring publicitaire et de media planning, ce qui les rapproche plus que les autres du système requis.

lundi 17 décembre 2012

PPM d’Arbitron - Téléphone d’Ipsos - MediaWatch de Gfk

PPM d’Arbitron C'est celui qui a le plus fait l’objet de contrats de concession et de partenariats avec des grands instituts qui ont payé pour ne pas l’utiliser (comme Gillette qui achète les brevets des produits qui empêchent les poils de barbe de pousser pour qu’ils ne soient pas diffusés). Il peut fournir les données en quasi-temps réel par une connexion mobile Internet. Le fait qu’il s’agisse d’un boitier à porter toujours sur soi est un net handicap. « Ce n’est plus un système déclaratif, mais contraignant et presque punitif comme le bracelet électronique de la détention provisoire » comme a dit un panéliste. C’est un système fermé (hard et soft). Très protégé par des brevets. De ce fait, il évolue très lentement, plus lentement que les technologies des telecom et de la reconnaissance des signaux. Pour cette raison, il a perdu l’avance qu’il avait il y a dix ans. Téléphone d’Ipsos C’est une application de reconnaissance des signaux du watermarking qui peut être incorporée dans les smartphones courants et qui transmet ce qu’il a reconnu en quasi-temps réel. C’est le dispositif qui se rapprocherait le plus de l’idéal si son algorithme n’avait pas une aussi faible capacité de reconnaissance dans un environnement bruyant (discussion, moteur, etc) et s’il ne vidait pas si vite la batterie du téléphone. Ce n’est pas un dispositif fermé par le hardware comme c’est le cas pour les deux systèmes cités précédemment. Il peut profiter des autres fonctions du téléphone comme la localisation, la possibilité de mesurer les comportements d’audience d’Internet sur le téléphone. C’est donc celui des trois qui est le plus susceptible d’évoluer vite. MediaWatch de Gfk C’est un audimètre individuel passif et mobile intégré dans une montre. Il a comme avantage qu’on le garde sans cesse sur soi. Il ne permet pas d’avoir les données d’audience en temps réel parce qu’il n’est pas Online, il faut le brancher sur un rack pour télécharger ses mesures. Un petit module permet d’intégrer l’audience de la presse (en déclaratif). Il utilise aussi le principe du watermarking, même si Gfk Telecontrol a poussé ses recherches assez loin dans la reconnaissance des signaux sans watermarking. Ses concepteurs ont oublié qu’une montre est un objet très personnel qui porte l’image et le style de son détenteur. Ils ont conçu des modèles très laids et très reconnaissables. Ce double biais, malheureusement, handicape fortement la MediaWatch au moment du recrutement des panélistes et en affectant les comportements sociaux des ces panélistes identifiés en tant que tels par leurs proches. C’est aussi un système fermé (hard et soft) et donc condamné à progresser lentement dans un environnement technologique en pleine mutation.

samedi 15 décembre 2012

Mesure d'audience : Les nouveaux systèmes disponibles aujourd’hui

Ce sont le PPM d’Arbitron (le pionnier), MediaWatch de Gfk, le téléphone mobile d’Ipsos et d’autres moins connus. Tous peuvent être utilisés à la fois pour la télévision et la radio. Ils sont mobiles et individuels. Tous utilisent le watermarking des chaînes et stations. Ils ne peuvent donc pas mesurer l’audience, même fusionnée, des chaînes et stations non watermarquées. Ils ne mesurent dont que très partiellement la concurrence et ne permettent pas de mesurer la part d’audience dont on sait qu’elle est l’indicateur n°1 des analystes de la programmation des contenus. Le forcing des instituts sur cette technologie se justifie essentiellement que parce qu’elle oblige les stations à payer pour être mesurées et qu’elle constitue une barrière pour la concurrence. Ce choix n’est pas justifié par la recherche d’une amélioration de la fiabilité des données, au contraire (voir plus loin). Ces technologies ne portent que sur la mesure de l’audience. Aucun institut ne propose de solution intégrée comportant les mesures de l’audience, le monitoring de la diffusion publicitaire et des programme et les outils de media planning.

vendredi 14 décembre 2012

Mesure d'audience : La mise à l’écart des vrais experts

Les experts qui sont sollicités par les groupements sont souvent d’anciens opérationnels d’autres groupements ou d’instituts. Ce ne sont pas des chercheurs. Ces experts ont tendance à reproduire ce qu’ils connaissent, c’est-à-dire les anciens dispositifs. Il y a pourtant des nombreux chercheurs qui travaillent et publient beaucoup sur ces thèmes. J’ai trouvé beaucoup de leurs publications qui portent sur les dysfonctions que j’ai citées. Ils ne sont pas sollicités par les groupements. Eux-mêmes se tiennent généralement à l’écart de ces marchés. Les chercheurs que j’ai pu interroger sont plutôt pessimistes sur les chances de changement profond à l’initiative des organisations actuelles. Certains imaginent plutôt une rupture brutale.

jeudi 13 décembre 2012

Mesure d'audience : Les grands instituts n’ont pas intérêt à ce que cela change

Les mesures de l’audience sont une activité très rentable et sans risque pour les grands instituts. Elles constituent une partie stable de leur business alors que leurs autres activités sont nettement plus fluctuantes et perturbées. Un contrat de mesure de l’audience porte sur plusieurs années, il laisse une marge supérieure à 30 % et il est souvent reconduit. Il n’y a pratiquement pas d’industrie qui ait à la fois une marge si élevée et un si faible risque. Dans le domaine des mesures de l’audience de la télévision, il y a une barrière technique à l’entrée. Il est quasiment impossible à un institut challenger de gagner un de ces appels d’offres. Dans certains cas, des grands médias participent au capital des instituts qui les mesurent. Dans beaucoup d’autres secteurs, ce conflit d’intérêt typique serait impossible. Les grands instituts ne font donc pas pression pour briser le statut co, notamment face aux nouvelles technologies qui pourraient réduire les budgets des études d’audience et qui ouvriraient la porte à de nouveaux instituts concurrents.

mercredi 12 décembre 2012

Les grands médias paient et contrôlent de la mesure de l’audience

Les groupements et comités qui conduisent les mesures de l’audience des médias sont largement dominés par de grands médias. Ceux-ci s’imposent parce qu’ils ont un leadership historique mais surtout parce qu’ils paient plus et pour les autres. Il est donc difficile de s’opposer à leurs avis. Les orientations de ces médias sont naturellement plutôt conservatrices et peu innovantes parce que les vieux systèmes protègent leur prédominance. Le montant de la souscription aux études médias est utilisé par ces grands médias comme une barrière pour écarter les petits médias. Il est clair que si les mesures de l’audience coûtaient beaucoup moins cher, leur leadership serait affaibli. Ils ont donc tendance à privilégier des méthodologies lourdes et à dénigrer les innovations qui pourraient en réduire les coûts. Les petits et nouveaux médias n’auront pas voix dans le marché aussi longtemps qu’ils ne briseront pas le tabou de ce leadership ou qu’ils ne quitteront pas les groupements.

vendredi 30 novembre 2012

Mesure d'audience : Le non respect des cahiers des charges

Le non respect des cahiers des charges Les normes inatteignables et mal contrôlées des cahiers des charges pour le recrutement, les redressements conduisent les instituts à utiliser des solutions qui affectent la qualité des données. Certains profils dont le recrutement est difficile sou trop coûteux sont remplacés des personnes en dehors des quotas : les personnes de CSP supérieures sont remplacées par des personnes de CSP intermédiaires, des personnes des campagnes profondes par des habitants du péri-urbain, etc. Des redressements abusifs complètent les recrutements abusifs. Les sous -échantillons de personnes à profil difficile à recruter sont sur-pondérés bien au delà de ce qui peut être statistiquement acceptable. Certaines personnes sont comptées dix fois. Ces manipulations sont une des raisons pour lesquelles tant de barrières sont dressée à l’accès aux données individuelles des enquêtes. Cet accès ferait apparaitre ces anomalies. Ne serait-ce que pour des raisons de contrôle de la cohérence, Il est impensable qu’un système de mesure de l’audience ne prévoit pas l’accès, ne serait-ce que différé, à ces données.

jeudi 29 novembre 2012

Mesure d'audience : Des manipulations de données

Plus grave que les abus induits par les cahiers des charges aberrants, les données sont parfois manipulées, à la demande de médias, de décideurs politiques, de producteurs de contenu ou d’agences de communication. Bien sûr, pas chez vous ni chez nous, mais ailleurs. Des patrons de grands groupes implantés dans de grands pays m’ont expliqués qu’il leur arrivait payer des instituts pour avoir des audience plus favorables. Dans un autre pays, les ingénieurs qui programmaient les applications de dépouillement de mesures de l’audience de la télévision ont expliqué à un journaliste comment l’audience des chaînes publiques étaient quotidiennement boostée par une pondération discrète. Ailleurs, des médiaplanneurs ont détectés un ratio quotidien toujours identique dans le nombre de minutes d’audience moyen par chaîne entre les principales chaînes, pendant plusieurs semaines. Tous ces exemples sont récents. Ils n’ont été possible que parce que les contrôles des données sont insuffisants.

Mesure d'audience : Une quasi-absence de contrôle

Dans les marchés modernes comme les bourses, les systèmes de contrôle sont vraiment rigoureux. Ils portent sur la conception des systèmes, sur leur fonctionnement, sur leur intégrité et sur l’absence d’abus dans l’utilisation des données. Chacun de ces contrôles est confié à une institution distincte et dont le contrôle est la seul activité. Par exemple le contrôle technique des systèmes de calcul des cours peut être confiée à une entreprise de contrôle technique internationale ou à un cabinet d’audit reconnu. Bizarrement, les pratiques de contrôle pour les mesures de l’audience échappent à ces règles. Les contrôles sont organisés dans le cadre de comités composés souvent de personnes qui ont participé au choix du dispositif, ou proches d’elles. Les évaluations techniques ne sont pas confiées à des entreprises de contrôle technique ou à des cabinets d’audits dont c’est le métier, mais à des experts individuels dont les méthodes manquent de rigueur. Leurs interventions ne sont pas fréquentes.

Mesure d'audience : Des questionnaires induisant des réponses erronées

Dans les enquêtes sur la radio et sur la presse, l’essentiel des mesures sont faites à l’aide de questionnaires auto-administrés ou administrés par téléphone ou Internet. Pour la radio, plusieurs études convergentes ont démontré que les personnes consultées ignorent souvent quelle station ils sont en train d’écouter et a fortiori, qu’ils se rappellent pas le lendemain quelles stations ils avaient écouté la veille tout au long de la journée. Or une des informations les plus importantes collectées par ces questionnaires porte sur l’audience de la veille. Il est aussi démontré que ces personnes ont tendance à indiquer les noms de stations à forte notoriété plutôt que de reconnaitre qu’ils ne se souviennent pas, ce qui avantage fortement les stations les plus connues. Un phénomène similaire est observés pour la presse. Les audimètres individuels passifs qui peuvent corriger ces défauts pour la radio ne sont que très rarement utilisés. Les questionnaires utilisés induisent des réponses erronées et les audiences des médias connus sont survalorisées au dépend des autres.

mercredi 28 novembre 2012

Mesure d'audience : Des délais d’accès aux données les rendant peu utiles

Plus l’information est disponible rapidement dans un marché, plus ce marché est actif. C’est ce que je croyais jusqu’à ce que je travaille pour cette station de radio. Chez nous, les mesures de l’audience sont faites à l’aide d’une enquête par téléphone. Environ un millier de personnes est interrogé chaque semaine sur ce qu’elles ont écouté la veille. On pourrait se dire que des données fournies chaque semaine, c’est déjà pas mal, que ça devrait permettre d’animer le marché. Ce n’est pas le cas. Les données ne sont traitées qu’une fois par trimestre et il faut presque six semaine mois pour avoir accès aux données intermédiaires. Je dispose donc, maintenant fin octobre, des données d’août. Je ne peux donc pas utiliser ces données pour justifier mes tarifs avec ma nouvelle grille de rentrée. Les annonceurs ne peuvent pas prendre de décision et n’achètent pas mon espace sauf si je le brade. L’année prochaine, nous ne changerons pas de grille. Pourquoi ne pas traiter les données chaque jour ?

Mesure d'audience : Des dysfonctions dues aux décalages et à la périodicité

Les enquêtes sur l’audience de la radio et de la presse sont conduites quatre ou cinq fois par an dans la plupart des pays. Les données sont fournies avec un délai de traitement de plusieurs semaines. Or la plupart des campagnes qui utilisent ces médias ne dépassent pas trois semaines. Comment pourrait – on justifier de la qualité de l’espace que nous vendons à des acheteurs à qui nous ne pourrions donner des informations sur l’efficacité des campagnes sur nos médias que plusieurs mois après ? Certains annonceurs sont obligés de conduire des mesures complémentaires à leur charge pour ajuster leurs campagnes. Pourquoi ?

mardi 27 novembre 2012

samedi 24 novembre 2012

Mesure d'audience : Inadéquation aux vrais besoins...

Mesure d'audience: Mesure d'audience : Inadéquation aux vrais besoins...: Ceux qui ont la responsabilité de définir les cahiers des charges de mesures de l’audience se penchent – il sur les vrais besoins des princi...

vendredi 23 novembre 2012

Des faiblesses de la segmentation technique et marketing

Mesure d'audience: Des faiblesses de la segmentation technique et mar...: J’ai noté aussi des faiblesses de la segmentation technique et marketing IL semble que les groupements de médias les conduisent à privilégie...

Des faiblesses de la segmentation technique et marketing

J’ai noté aussi des faiblesses de la segmentation technique et marketing IL semble que les groupements de médias les conduisent à privilégier des dispositifs de mesure de l’audience qui couvrent toute une population avec une seule méthodologie. Pourtant, il paraît tomber sous le sens qu’aucun dispositif de collecte des données d’audience n’est parfaitement adapté à tous les segments. Certains sont plus adaptés à certaines cibles et d’autres à d’autres cibles. Par ailleurs, les différents segments de la population constituent des cibles publicitaires porteuses d’enjeux différents. On pourrait s’attendre à ce que les cibles plus porteuses de budgets fasse l’objet de mesures plus précises et plus fréquentes. Qui oriente les groupements vers ces choix méthodologiques qui procèdent d’un plus d’un plus petit commun dénominateur et non pas d’une vision stratégique de l’audience ?

jeudi 22 novembre 2012

J’ai surtout trouvé des problèmes de mauvaise conception. Le champ des études d’audience m’a paru trop étroit

Pour que les complémentarités entre les médias classiques apparaissent et que leur intérêt soit renforcé au yeux des acheteurs d’espace, il me semblait nécessaire que les mesures de l’audience soient cross medias. Cette exigence a d’ailleurs été explicitement exprimée par des annonceurs de référence et par la Coalition for Innovative Media Measurement. La CIMM a défini, en 2009, les systèmes requis comme “capable de mesurer par la même source et en temps réel l’audience par tous les canaux de la télévision et des autres médias ?”. Et pourtant de nouveaux dispositifs continuent à se mettre en place et ils ne sont ni cross media, ni en temps réel. Qu’est ce qui explique ce décalage ? Les groupements qui commandent ces mesures n’auraient-ils pas compris les enjeux actuels ? Ne seraient-ils pas suffisamment informés ? Serait-ce parce que leurs organisations ne seraient pas adaptées au cross media ? Appréhenderaient – ils un changement trop difficile à maîtriser ? Craindraient-ils que les données produites ne lèsent des intérêts établis ? Ne seraient-ils tout simplement que conformistes ? Le champs des mesures d’audience est devenu trop étroit pour une autre raison : beaucoup de médias sont trans-nationaux. Pour une station de radio ou une chaîne de télévision diffusée par satellites ou Internet, la zone d’audience est son territoire linguistique. Par exemple, la plupart des chaînes russophones sont regardées dans quatorze pays. Les chaines francophones dans un quarantaine de pays. Pour beaucoup de stations et de chaînes, l’audience des autres pays pèse désormais plus lourd que celle du pays d’origine. Pour la radio, ce phénomène devrait se propager encore plus vite, au rythme d’Internet mobile. Les grands annonceurs ont déjà internationalisé leurs stratégies de communication par territoire linguistique et culturel. Leurs décisions d’achat d’espace sont fondées sur l’analyse des audiences de ces zones. Pour cela, les plus puissants d’entre eux font leurs propres mesures multi-pays sur l’audience de leurs cibles. Les médias internationaux comme , par exemple, ceux qui proposent les bouquets numériques , disposent de données de mesure de l’audience en patchwork, incohérentes, difficiles à utiliser pour argumenter et qui les conduisent à sous-valoriser dans des proportions importantes leur espace publicitaire. Où en est la réflexion des professionnels sur ce sujet ? Je n’ai pas trouvé grand-chose dans leurs publications

mercredi 21 novembre 2012

Mesure d'audience : Problèmes ??

Problèmes ? En conduisant ces recherches, en essayant de comprendre ces dispositifs, j’ai détecté des dysfonctions et des anomalies qui m’ont surprise. J’ai du me pincer plusieurs fois pour l’admettre, mais, alors que le marché de l’espace publicitaire est un des tous premier marchés de l’économie mondiale, j’ai découvert qu’on y établissait d’importantes transactions sur la base de données erronées, approximatives ou inadéquates et en utilisant des méthodes qui sûrement auraient fait sourire les brokers et les traders des années cinquante. Je les présente dans ce blog un peu en vrac et je les mettrais à jour et en ordre en fonction des commentaires et des informations que les lecteurs éventuels voudront bien me transmettre...

mardi 20 novembre 2012

En deux mots ce que j’ai compris de comment est faite la mesure de l’audience ?

Qui décide ? Ce sont les groupements professionnels des médias, des agences et des annonceurs qui décident du choix des méthodes et des moyens à mettre en œuvre et qui déterminent, par appels d’offres, quels instituts les feront fonctionner. Comment c’est fait ? Pour la radio, ce sont généralement des enquêtes par téléphone ou par questionnaires auto-administrés sur papier ou par internet par vagues ou en continu. Pour la télévision, ce sont des carnets d’audience ou des audimètres à boutons pressoirs. Quelques systèmes, encore rares, utilisent des audimètres individuels portables. Qui paie ? Ces dispositifs sont financés principalement par les médias qui veulent que leur audience soit mesurée.

lundi 19 novembre 2012

Ce que j’ai compris de l’utilité de la mesure de l’audience

Pour les stations de radio, mais aussi pour les autres médias, la mesure de l’audience permet aux équipes qui vendent l’espace publicitaire de lui donner une valeur et de le promouvoir auprès des acheteurs. Elle permet aussi aux équipes qui s’occupent des programmes d’identifier qui écoute quoi, sur quelles stations et donc d’ajuster les programmes. Pour les annonceurs et les agences, la mesure de l’audience permet, avant une campagne, d’identifier les espaces ayant le meilleur rapport coût / audience pour optimiser l’efficacité sur leurs cibles publicitaires de leurs campagnes. Pendant et après la campagne, elle permet d’évaluer son impact en pression publicitaire et (parfois) en couverture.

samedi 17 novembre 2012

Ce que j’entends dire sur les stratégies des vieux médias

J’ai retenue trois idées de ce qui m’est rapporté de l’analyse que ferait aujourd’hui les comités stratégiques des groupes qui détiennent les principaux grands et vieux médias. Les médias classiques seraient appelés à disparaître progressivement au profit de distributeurs de contenu online. Ce basculement s’accélérait lorsque la part du marché publicitaire captée par ces nouveaux canaux rendrait définitivement non rentables les vieux médias, ce qui se produirait dans cinq à dix ans. La stratégie s’imposant à eux serait celle faire durer autant que possible et de rentabiliser cette phase de déclin. Pour cela, il leur serait vital de ne pas perturber les facteurs qui leur apportent toujours une part importantes des budgets publicitaires ; entre autres, les systèmes de mesure de l’audience. Une grande partie des nouveaux entrepreneurs dans les médias classiques comme la TV, la radio et la presse ferait aujourd’hui cette analyse : Il deviendrait plus facile et moins coûteux de créer et de faire fonctionner un nouveau média (même une chaîne de télévision) grâce à de nouvelles technologies low cost pour la production et à Internet pour la diffusion. Les nouveaux et petits médias auraient accès à des contenus à des prix de plus en plus bas grâce aux nouveaux outils techniques de production mais aussi grâce à de sources de contenus. Les nouveaux et petits médias pourraient s’articuler assez naturellement avec des réseaux sociaux. Ils seraient mieux préservés du risque d’extinction par leur capacité à traiter des thèmes de proximité, de communauté, de génération et par leur ciblage publicitaire. Mais l’audience de ces médias ne serait pas ou serait mal mesurée par les dispositifs que les vieux et grands médias ne voudraient pas changer.

jeudi 15 novembre 2012

La mesure d'audience

Il y a à peine quelques mois, je n’avais qu’une idée très vague de ce qu’était une mesure d’audience. Après avoir acceptée une responsabilité marketing d’un groupe de stations de radios, j’ai d’abord cherché à comprendre comment se prenaient les décisions des vendeurs et des acheteurs d’espace publicitaire. Ce que j’ai trouvé m’a désapointée. Ce sont ces impressions que j’ai voulu partager dans ces notes. Merci aux professionnels des mesures de l’audience qui ont bien voulu répondre à mes questions, qui ont échangé avec moi sur leurs blogs et sur le mien et qui ont bien voulu relire et commenter mes brouillons avec sang froid, malgré tout ce que je n’avais pas compris ou mal interprété, malgré mes idées parfois candides et inconoclastes. Tarama