mercredi 2 janvier 2013

Petite parenthèse sur le watermarking

Le recours à cette technologie oblige chaque station ou chaîne qui veut faire mesurer son audience à incorporer un code dans son signal audio et donc à payer. Il n’est étrangement presque jamais mentionné que la reconnaissance des signaux par watermarking fonctionne mal pour la radio dans les environnements bruyants (comme dans les voitures alors que c’est un des contextes où l’audience de la radio hertzienne n’est encore pratiquement pas concurrencée par Internet). Des tests conduits sur ces systèmes ont relevé des taux vraiment faibles de reconnaissance. Les audimètres de la télévision auraient un taux moyen d’erreur de 10 %. Et pourtant, dans ce cas, le bruit ambiant ne peut pas affecter la reconnaissance. Les audimètres passifs individuels testés en 2009 par RAJAR avaient des taux de reconnaissance de l’ordre de 50 % Les grands instituts fortement impliqués dans la mesure de l’audience des médias audiovisuels se sont convertis aux vertus du watermarking, même ceux qui l’avaient longtemps critiqués pour son manque de fiabilité. L'audiométrie individuelle passive peut être réalisée sans watermarking et avec moins d’erreurs. Mais ce choix pourrait faire perdre des avantages compétitifs aux grands instituts.

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